Bonjour mon corps !

"Il faut prendre conscience du corps..."

« C’est à toi que je veux dire aujourd’hui combien je te remercie de m’avoir accompagné depuis si longtemps sur les multiples chemins de ma vie.

Je ne t’ai pas toujours accordé l’intérêt, l’affection ou tout simplement le respect que tu mérites ; souvent, je t’ai même ignoré, maltraité, matraqué de regards indifférents, de silences, de doutes, de reproches violents.

Tu es le compagnon dont j’ai le plus abusé, que j’ai le plus trahi.

Et aujourd’hui, je te découvre un peu ému, avec tes cicatrices secrètes, avec ta lassitude, avec tes émerveillements, avec tes possibles. Je me surprends à t’aimer, avec des envies de te câliner, de te choyer, de te donner du bon.

J’ai envie de te faire des cadeaux uniques, de dessiner des fleurs sur ta peau par exemple, de t’offrir du Mozart, de te donner les rires du soleil ou de t’introduire aux rêves des étoiles.

Mon corps, aujourd’hui, je veux te dire que je te suis fidèle, non pas malgré moi, mais avec l’acceptation profonde de ton amour ; oui j’ai découvert que tu m’aimais, mon corps, que tu prenais soin de moi, que tu étais vigilant et étonnamment présent dans tous les actes de ma vie.

Combien de violences as-tu affrontées pour me laisser naître, pour me laisser être, grandir avec toi. Combien de maladies m’as-tu évitées, combien d’accidents as-tu traversés pour me sauver la vie. Combien d’abandons as-tu acceptés pour me laisser entrer dans le plaisir ?

Mon corps, maintenant que je t’ai rencontré, je ne te lâcherai plus. Nous irons jusqu’au bout de notre commune vie et, quoiqu’il arrive, nous vieillirons ensemble. »

Extrait de : « Bonjour mon corps » de Jacques Salomé


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« C’est à toi que je veux dire aujourd’hui combien je te remercie de m’avoir accompagné depuis si longtemps sur les multiples chemins de ma vie.

Je ne t’ai pas toujours accordé l’intérêt, l’affection ou tout simplement le respect que tu mérites ; souvent, je t’ai même ignoré, maltraité, matraqué de regards indifférents, de silences, de doutes, de reproches violents.

Tu es le compagnon dont j’ai le plus abusé, que j’ai le plus trahi.

Et aujourd’hui, je te découvre un peu ému, avec tes cicatrices secrètes, avec ta lassitude, avec tes émerveillements, avec tes possibles. Je me surprends à t’aimer, avec des envies de te câliner, de te choyer, de te donner du bon.

J’ai envie de te faire des cadeaux uniques, de dessiner des fleurs sur ta peau par exemple, de t’offrir du Mozart, de te donner les rires du soleil ou de t’introduire aux rêves des étoiles.

Mon corps, aujourd’hui, je veux te dire que je te suis fidèle, non pas malgré moi, mais avec l’acceptation profonde de ton amour ; oui j’ai découvert que tu m’aimais, mon corps, que tu prenais soin de moi, que tu étais vigilant et étonnamment présent dans tous les actes de ma vie.

Combien de violences as-tu affrontées pour me laisser naître, pour me laisser être, grandir avec toi. Combien de maladies m’as-tu évitées, combien d’accidents as-tu traversés pour me sauver la vie. Combien d’abandons as-tu acceptés pour me laisser entrer dans le plaisir ?

Mon corps, maintenant que je t’ai rencontré, je ne te lâcherai plus. Nous irons jusqu’au bout de notre commune vie et, quoiqu’il arrive, nous vieillirons ensemble. »

Extrait de : « Bonjour mon corps » de Jacques Salomé


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